Ushuaia 2
Par jabric le dimanche 2 janvier 2005, 21:50 - Diario de mochilero - Lien permanent
Nouvel an japonais
Je craignais un nouvel an japonais en... japonais. Cela a été le cas mais dans les limites du raisonnables : les Japonais parlant anglais ou espagnol ont fait un effort pour m'intégrer. Au programme de la soirée : barbecue, spectacle musical japonais a la TV, majong, bol de noddles juste avant minuit et steak de riz juste apres (deux traditions japonaises). J'ai donc eu tout loisir de pouvoir améliorer ma maitrise des baguettes. La soirée a été tres tranquille, tout le monde était couché a 03h00. De toute facon l'Argentine étant en deuil national durant trois jours, la quasi totalité des festivités organisées ont été annulées.
Petite parenthese amusante : la propriétaire du lieu, qui me faisait penser a ces vieilles tortues que l'on peut voir a la télévision, m'a confié que j'étais le premier occidental a loger dans son hotel. La classe hein ?
Le lendemain j'ai enfin fini par retrouver Ana, Ines et Martin dans une petite maison de thé au pied du glacier Martial. A mon retour · l'hotel je suis tombé sur une demi douzaine de Chiliens (enfin des gens parlant espagnol !) avec qui j'ai passé la soirée. J'ai pris les adresses pour les revoir lors de mon pasage a Santiago. Cela pourra etre sympa.
Ce matin, levé a 05h00 du matin pour commencer mon stop en direction de Rio Gallegos. Pour le moment cela ne se passe pas du tout comme il faut (enfin disons plutot "comme prévu" que "comme il faut") mais cela fera l'objet d'un autre post dans quelque temps.
See ya
Commentaires
Euh... "noddles" ou "noodles" ? ;-)
Sinon, ça a dû être sympa, ton réveillon du nouvel an > Inhabituel, en tout cas.
Bon courage pour le stop... et la suite !
PS : et bonne année 2005, of course !
C'est quoi cette sinistrose aigue? Va falloir positiver mon cher ami. Si tu veux mon avis, tu dois être en manque de crèpes et de tarte au citron ; rien de grave. Parcourir tous ces milliers de km sans être ébloui, c'est dommage. Mais je pense surtout que tu as besoin d'un compagnon de voyage! Achète toi un chien ou bien garde le prochain qui s'accroche à tes basques.
Comme compagnon de voyage, tu pourrais aussi tenter de t'attacher une compagnonne, rencontrée au hasard de tes pérégrinations sud-américaines, et qui déciderait de t'accompagner sur un bout de chemin, non ? :)
Sinistrose, j'ai entendu sinistrose ? Comme c'est bizarre... Bon, a ma décharge, j'a écrit cet article après 12h de stop sous le soleil à me manger de la poussière à chaque passage de voiture. Mais non, rien de rien, je ne regrette rien. Par contre je persiste et signe : jusqu'au Perito Moreno rien ne m'a enchanté plus que ça, du point de vue paysage j'entends. Les milliers de km n'y feront rien ;). Mais le Perito m'a enchanté. Je te laisse lire l'article ;)