Cela fait maintenant deux jours que je suis à Puerto Madryn (étape 1 sur ma carte).

Comme prévu, hier a été un jour tranquilou, comme on dit dans le milieu (oui, mes deux parents sont fonctionnaires, mais ce n'est pas de ce milieu dont je parlais...). Au menu : petit tour sur la plage (déserte ou presque), visite des agences de voyage et des entreprises de bus, puis socialisation avec un Allemand et deux Espagnols qui, forcément, partaient le lendemain. Il n'y a que les Israeliens qui restent jours après jours... Pas de bol pour moi puisqu'ils resteront tout le temps entre eux.
Note pour plus tard : se mettre de la crème solaire pour ne pas avoir de coups de soleils, c'est bien. Cependant, en cas retrait des chaussures à l'occasion d'une balade sur la plage, ne pas oublier d'en mettre sur les pieds.

Aujourd'hui : visite du parc national de la Peninsula Valdez. Départ à 7h30 depuis Puerto Madryn pour une visite de la faune locale. La flore n'étant réduite qu'à des herbes hautes, parfois des petits buissons, il n'y a pas grand chose à en dire. J'ai donc pu voir sur les bords de la route des lamas, des émeus (je pense), un espèce de petit tatou (certains argentins les apprivoisent comme un petit chien. Sauf qu'un chien ne fait pas les mêmes dégats qu'une taupe dans votre jardin), deux flamands roses et un faucon. Lors des arrêts, nous avons pu observer des éléphants de mer, des lions de mer, deux orques (de loin) et des petits pingouins.
J'ai été globalement assez décu (non, Céline, reprends toi voyons !). Cela doit être dû à la période de l'année. Je suis arrivé au moment où les baleines venaient de partir, tout comme les éléphants de mer mâles, alors que les lions de mer femelles n'étaient pas encore là. Résultat, des plages vides (la guide n'arrêtait pas de nous répéter que dans deux semaines elles allaient grouiller d'animaux) et où il ne se passe pas grand chose (les femelles n'étant pas encore arrivées, pas besoin de commencer à se tapper dessus.). Donc par rapport aux Galapagos, où les animaux n'étaient pas plus nombreux mais incroyablement plus près, c'était décevant. Pour terminer, nous avons eu droit à de la pluie (alors que la zone est super sèche) et je me suis fait virer du restaurant/bar, où je mangeais un sandwich fait maison sans leur avoir rien acheté, alors... :o)

Résultat, j'ai décidé de ne pas rester ici demain. J'entame donc ma descente vers Ushuaia. Comme j'ai le temps et que je ne l'ai encore jamais fait, je vais tenter le stop. Cette pratique n'a pas l'air dangereuse en Argentine : de nombreuses femmes seules le font également. Il semble que la route sur laquelle je suis est très fréquentée puisque c'est la seule qui mène vers le sud. Je vais donc essayer de m'incruster aux côtés d'un chauffeur de camion pour un petit bout de chemin. Comme le trajet représente environ 1 500 km (18h en bus traditionnel) je ne sais pas en combien de jours je vais le faire, ni ou je vais passer la nuit. On verra bien. Au pire, je peux toujours reprendre en cours de descente le bus traditionnel.
Reveillon de noël dans un relais routier, qui n'en n'a jamais rêvé ??